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Préparatifs du ramadhan en Algérie

mardi 4 octobre 2005, par Rédaction

Alors que le ramadhan en Algérie est annoncé pour le 4 octobre, les préparatifs continuent pour réussir les recettes propos au mois sacré.

Une bonne qualité des légumes est essentielle pour réussir les plats du ramadhan.

C’est aussi l’occasion pour renouveler ses ustensiles de cuisine, de jolis paniers à pain par-ci, un nouveau service à soupe par-là et le tour est joué. Mais, hormis ce rituel qui précède chaque Ramadhan en Algérie, les familles, particulièrement celles à revenu modeste, gardent un oeil vigilant sur les prix de produits alimentaires de première nécessité.

A Oran, cette année, le marché des fruits et légumes reste globalement clément, à quelques exceptions près, vu les prix pratiqués à la veille de ce mois sacré dans les différents marchés de la ville. La majorité des produits étant proposés, la veille du Ramadhan, à des prix jugés assez abordables, selon les propos relevés ici et là.

Même constat à Constantine, où les consommateurs semblent plutôt optimistes quant à la mercuriale. Hier matin, au niveau des marchés du centre-ville ainsi qu’au marché de Souk El-Asser, les prix des fruits et légumes étaient « inhabituels pour une veille de Ramadhan », souligne-t-on. « On était habitués à une flambée des prix, mais cela ne semble pas être le cas cette année », avouent des personnes rencontrées dans ce marché. Les étals des marchands de légumes sont abondamment garnis. Les prix sont en général abordables, malgré la concurrence féroce des vendeurs à la sauvette toujours installés au milieu des allées ou aux abords du marché de Souk El-Asser. Les légumes de saison sont cédés à des prix qui n’ont rien à voir avec ceux proposés la veille du Ramadhan de l’année dernière.

Mais cet optimisme est mesuré, car l’expérience a démontré que les prix de nombre de produits, notamment les fruits et légumes et les viandes blanches et rouges et autres poissons, avaient tendance à s’affoler à la veille du mois du jeûne, pour finir par se stabiliser, une fois la première semaine du mois consommée. C’est ce qui explique en grande partie, la méfiance affichée par les mères de familles, rencontrées au niveau des différents marchés. « Espérons que les prix ne vont pas être revus à la hausse, comme cela a été le cas au cours des dernières années », nous confie une mère de famille derrière son immense couffin garni de toutes sortes de produits qu’offre la nature en cette période de l’année.

En effet, les citoyens semblent avoir pris l’habitude de ces hausses de prix pratiquées parfois dès le premier jour du mois de Ramadhan. Tel a été le cas l’année dernière, où, du jour au lendemain, les prix de certains produits, comme la tomate ou le poivron, sont passés carrément du simple au double. Une hausse pas toujours justifiée aux yeux des consommateurs qui la jugent contraire à l’esprit même de ce mois sacré.

Synthèse de Mourad
D’après le Quotidien d’Oran