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Solidarité pendant le ramadhan en Algérie

lundi 28 août 2006, par Souad

L’opération « Solidarité Ramadhan » qui sera reconduite en Algérie à l’occasion du mois sacré pour venir en aide aux familles nécessiteuses, devrait connaître une gestion décentralisée d’après le ministre de l’Emploi et de la Solidarité, Djamel Ould Abbès.

Solidarité pendant le ramadhan en Algérie.

Le ministre de l’Emploi et de la Solidarité Djamel Ould Abbès a installé, hier, la commission nationale chargée de la solidarité « Spécial Ramadhan ». Composée de représentants de plusieurs ministères, elle aura pour charge la planification, la préparation, le suivi et l’évaluation de actions de solidarité qui se feront à travers le pays pendant ce mois sacré. L’installation précoce de cette commission répond au souci, selon le ministre, « de bien se préparer, pour éviter les erreurs constatées par le passé ». Parmi elles, il citera l’exemple de la gestion centralisée pratiquée jusque-là et qui ne peut répondre aux exigences de la transparence voulue.

Ce sont les commissions qui, dorénavant, se chargeront au niveau de chaque commune d’Algérie de plusieurs opérations notamment achat et collecte des produits alimentaires auprès des donateurs, distribution du couffin et restauration. Elles seront tenues d’adresser un rapport quotidien, que la commission nationale que préside le ministre lui-même, examinera pour déterminer la conformité des dépenses et établir un contrôle sur toutes les transactions durant ce mois. C’est à cela que se résume le rôle de la commission. Autrement dit et contrairement aux années précédentes, les commissions locales ont toute la latitude pour gérer cette opération.

Selon le ministre de l’Emploi et de la Solidarité, l’opération prochaine sera gérée à compte ouvert. N’ayant pas fixé un budget au préalable, le financement de l’opération de solidarité, se fera en fonction des besoins qui se présentent. Mis à part les dépenses des collectivités locales et du Croissant-Rouge, les dépenses directes du ministère ont été évaluées, pour l’année 2005, à plus de 11 milliards de centimes destinés à la restauration. La part des donateurs privés en Algérie s’est élevée à 64 milliards de centimes pour l’année 2005 alors qu’elle était de 5 milliards durant l’année 2000, a indiqué le ministre, qui ajoute que cet « apport a fait diminuer les charges de l’Etat ». S’agissant du couffin de Ramadhan, Ould Abbès, dira que ce ne sont pas moins de 900.000 familles qui en ont bénéficié, durant l’année dernière.

Synthèse de Souad, algerie-dz.com
D’après le Quotidien d’Oran