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Thierry Breton en Algérie en décembre

dimanche 12 novembre 2006, par Samir

La visite de Thierry Breton en Algérie, annoncée pour le mois de décembre, sera l’occasion pour les gouvernements français et algérien de relancer la coopération économique entre les deux pays.

Thierry Breton en Algérie en décembre

Après Nicolas Sarkozy qui s’envole, lundi, pour une visite de deux jours, c’est au tour d’un autre poids lourd de l’équipe gouvernementale française d’inscrire l’Algérie sur son carnet de route. Thierry Breton, le ministre de l’Economie et des Finances, y est attendu dans les prochaines semaines, « probablement début décembre », a-t-on indiqué de source diplomatique algérienne à Paris. Le grand argentier de France poursuivra les discussions - engagées depuis des mois - avec son homologue Mourad Medelci sur les chantiers de la coopération sectorielle et les dossiers en cours.

« C’est une visite très importante », s’est borné à dire l’ambassadeur d’Algérie, Missoum Sbih, lors d’une discussion informelle, vendredi, avec les correspondants de la presse algérienne à Paris. Depuis son arrivée à l’été 2005 à Bercy, siège de l’administration économique et financière française, Thierry Breton a reçu son homologue algérien à deux reprises à Paris avant de prendre à son retour le chemin d’Alger. Outre les ministres en charge de départements à caractère économique, il s’y est entretenu avec le Président Bouteflika et le chef du gouvernement, Ahmed Ouyahia à l’époque.

La visite de Breton précède de quelques jours la tenue, au Quai d’Orsay, d’une rencontre économique sur l’Algérie. Annoncée début septembre par le Quotidien d’Oran, cette activité - un « déjeuner-séminaire » - réunira trente à quarante chefs d’entreprises le 19 décembre. Il s’agit de patrons de grands groupes industriels et financiers français, des entités très cotées à la Bourse de Paris. L’ambassadeur d’Algérie à Paris y voit un « signal positif fort », le signe que la relation franco-algérienne continue son petit bonhomme de chemin en dépit de la mise entre parenthèses du projet de Traité d’amitié.

A cinq semaines de la tenue du « déjeuner-séminaire », ni la partie française ni la partie algérienne n’ont, pour l’heure, rendu publique la liste des entreprises attendues. Selon toute vraisemblance, il y aura les entreprises généralement familières du marché algérien, entre autres Total, Alsthom, Danone, le groupe bancaire BNP Paribas, les constructeurs automobiles Renault et Peugeot, etc. Bouteflika en avait rencontré certains lors de sa visite d’Etat en juin 2000 à Paris, puis en février 2002 en marge d’une conférence franco-africaine sur le NEPAD.

Synthèse de Samir, algerie-dz.com
D’après le Quotidien d’Oran