Trafic de carburant entre l’Algérie et le Maroc

Une hausse qui est susceptible de réactiver le mouvement du trafic de carburant en direction du Maroc, qui a connu, cette année, un recul sensible en raison du control intense sur les frontières, ainsi que le nouveau système dont les stations de Tlemcen, en particulier, se sont dotées.

Cette augmentation en matière des prix des produits d’énergie est la quatrième sur une période de deux ans seulement. Le ministère a justifié sa décision par la flambée des prix du pétrole dans le marché international, allant de 150 dollars jusqu’à 530 dollars le tonne, et par l’incapacité du Trésor publique du Maroc d’assumer les charges de subvention des prix de ces produits, s’élevant à 14 milliards de Dirhams par an.

Les différents services de sécurité opèrent un contrôle étroit sur les véhicules utilisés pour le trafic de carburant. Cependant, des sources locales de la bande frontalière confirment que le trafic de carburant existe toujours. Des milliers de litres sont saisis quotidiennement par les gardes-frontière. Il est à signaler que le marché du carburant au Maroc commercialise 45 % de mazout, sachant que le mazout algérien faisant l’objet de contrebande constitue plus de 50 % de la consommation du carburant au Royaume chérifien.

Le directeur général des douanes algériennes s’est déplacé à Aïn Timouchent et à Tlemcen vingt quatre heures après l’entrée en vigueur de la décision de l’augmentation des prix du carburant au Maroc. Abdou Bouderbala a déclaré que la douane a décidé « d’intensifier le contrôle sur le trafic du carburant en mettant en place les mécanismes adéquats pour faire face aux techniques utilisées par les réseaux du trafic ».

Synthèse de Mourad, algerie-dz.com
D’après El Khabar