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Ahmed Ouyahia menace al-Qaida en Algérie

mercredi 3 septembre 2008, par Samir

Ahmed Ouyahia s’est montré ferme vis-à-vis des terroristes d’al-Qaida en Algérie en les menaçant de mort en cas de refus de reddition.

Ahmed Ouyahia s’exprime sur le terrorisme d’al-Qaida en Algérie.

Le chef du gouvernement a indiqué, hier, que les terroristes activant aujourd’hui, principalement dans le centre de l’Algérie, doivent « se rendre ou être abattus en sanction des crimes qu’ils sont en train de commettre ». Ahmed Ouyahia vient ainsi de réitérer la fameuse phrase lancée en 2005 aux terroristes par le ministre de l’Intérieur qui leur a laissé le choix entre la reddition ou le suicide. S’adressant toujours à ces organisations terroristes, Ahmed Ouyahia a assuré, en marge de la cérémonie d’ouverture de la session d’automne de l’APN, que l’Etat continuera à les combattre « jusqu’au dernier ». « Ils ont deux choix : se rendre et tirer profit de la réconciliation nationale ou être abattus en sanction des crimes qu’ils sont en train de commettre », a-t-il dit à la presse qui est source de désapprobation pour le nouveau chef du gouvernement : « La presse a tout intérêt, et ce n’est pas une menace, à reprendre ses raisons et à ne pas servir de tribune à des gens qui n’épargnent personne, ni les militaires, ni les gendarmes, ni les fonctionnaires, ni les journalistes et même les enfants », a-t-il ajouté.

Sous un autre angle, M. Ouyahia a indiqué que la révision de la Constitution « interviendrait le moment opportun ». Pour sa part, le ministre de l’Intérieur et des Collectivités locales, M. Noureddine Yazid Zerhouni a abondé dans le même sens en estimant que la lutte contre le terrorisme « se poursuivra ». Pour lui, les récents actes terroristes commis en Algérie profitent à des « intérêts étrangers ». Il a affirmé avoir constaté des « coïncidences » dans ce sens : « Chaque fois que nous évoquons les moyens nous permettant de mieux défendre nos intérêts, nous enregistrons ce type de réaction », a-t-il ajouté. Zerhouni a indiqué que « ces gens qui demeurent fanatiques n’ont « ni une vision politique nationale ni une vision économique ou une autre alternative en faveur du citoyen algérien ». Le ministre de l’intérieur a été incapable d’expliquer l’échec du gouvernement à protéger les Algériens.

Synthèse de Samir, www.algerie-dz.com
D’après le Jeune Indépendant