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Des milliers de terroristes pourraient être libérés en Algérie

mercredi 18 mai 2011, par Rédaction

Les leaders de l’ex-FIS font pression sur le président Bouteflika pour libérer des milliers de terroristes islamistes condamnés pour actes de terrorisme.

Des milliers de terroristes pourraient être libérés en Algérie.

Comme ne suffisait pas l’extrême largesse que leur est déjà faite à travers la concorde civile puis la Charte pour la paix et la réconciliation nationale, les terroristes islamistes goûteraient bientôt, à en croire des informations non démenties, à d’autres délices de la République. Le chef de l’Etat se préparerait, selon Hachemi Sahnouni, un des membres fondateurs du FIS dissous, à élargir entre 4 000 et 7 000 islamistes emprisonnés pour faits de terrorisme en Algérie. Alors que la dégradation à nouveau de la situation sécuritaire recommande une évaluation lucide de la politique de réconciliation nationale, le chef de l’Etat choisit, a contrario, de redynamiser le processus qui fait la part belle aux terroristes. Pour insistante qu’elle soit, l’assertion de ce que Bouteflika ait retenu d’élargir des cohortes d’islamistes emprisonnés pour appartenance à groupes terroristes est fort indubitablement vraie.

D’autant que les fondateurs du parti dissous qui alimentent ces jours-ci la chronique médiatique affirment détenir le « scoop » de sources hautement crédibles de la présidence de la République. Hachemi Sahnouni, qui prend à témoin Zeraoui et Hamadache, use du ton de la certitude pour ébruiter ce qu’il entend assurément comme une bonne nouvelle. Pour lui, cette amnistie qui dit bien son nom sera prononcée à l’occasion de la célébration de la fête nationale de l’Indépendance, soit le 5 juillet prochain. Ce que confirme, par ailleurs, à demi-mot le président de la cellule de suivi de l’application de la Charte pour la paix et la réconciliation nationale, Merouane Azzi. Ce dernier rappelle, comme pour faire valoir qu’il est à l’origine de la décision présidentielle, que l’élargissement des islamistes emprisonnés figure au chapelet de revendications que son instance avait soumis au chef de l’Etat. L’initiative de Meroune Azzi n’est pas restée sans appuis, puisque le trio de « cheikhs », Sahnouni, Zeraoui et Hamadache, a, il y a deux mois de cela, rendu Bouteflika destinataire d’un courrier dans lequel il sollicitait des mesures de clémence en faveur des terroristes détenus dans les prisons en Algérie.

Synthèse de Rayane, www.algerie-dz.com
D’après le Soir d’Algérie