Accueil > ALGERIE > Kabylie : des terroristes du GSPC encerclés

Kabylie : des terroristes du GSPC encerclés

vendredi 25 août 2006, par Samir

Le ratissage de l’armée en Kabylie continue et d’après des sources militaires, pas moins de 60 terroristes du GSPC seraient encerclés par les unités antiterroristes de l’ANP.

Kabylie : des terroristes du GSPC encerclés.

Soucieuses d’éliminer les dernières poches du terrorisme, les forces de sécurité ont déployé un important dispositif en Kabylie, dans le cadre d’une grande offensive qui devrait s’intensifier et s’élargir dans les prochains jours dans cette région du nord-est de l’Algérie.Des renforts commençaient à être acheminés mardi soir vers la zone des opérations, pour épauler les militaires qui doivent couvrir un vaste périmètre fortement boisé et très accidenté, selon la presse algérienne. Les accrochages et les bombardements s’intensifiaient.

Le quotidien "El Watan" fait état dans son édition de mercredi d’un militaire tué et 19 autres blessés du côté des forces de sécurité et d’un mort du côté des islamistes dès le premier jour du ratissage déclenché lundi dans la forêt de Boumhani, au sud-ouest de Tizi Ouzou (100 km à l’est d’Alger). Un autre extrémiste aurait été tué mardi matin.Depuis lundi, ajoute "El Watan", des rafales d’armes automatiques se font entendre par intermittence, alors que l’artillerie de l’armée continue de pilonner la vaste forêt de Boumhani en Kabylie. Les militaires avaient été piégés, au premier jour de l’opération, par l’explosion de plusieurs bombes artisanales au moment où ils tentaient d’avancer dans cette dense forêt, devenue une zone de repli du GSPC, qui serait fort dans cette région d’une soixantaine d’éléments.

L’opération militaire a permis d’isoler et d’encercler deux groupes armés issus d’un seul groupe initial, selon le journal. L’un de ces groupes se trouve au sud, entre Draâ El Mizan (45km au sud de Tizi Ouzou) et le village de Maâmar, et l’autre au nord de la forêt, du côté d’Aït Yahia Moussa (28km au sud de Tizi Ouzou).Le GSPC a placardé dans certaines localités de Kabylie un communiqué daté du 17 juillet dans lequel il exprime son refus de se rendre et de se plier aux exigences de la Charte pour la paix et la réconciliation nationale, et "interdit" aux Algériens de collaborer avec les différents services de sécurité. Le texte est signé par "l’émir" national du GSPC, Abou Mossab Abdelouadoud, de son vrai nom Abdelkader Droukel.

Synthèse de Samir
D’après AP