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L’Algérie fait suspendre une ONG arabe

dimanche 1er février 2009, par Samir

L’Algérie a déposé plainte contre l’ONG arabe Alkarama en raison de ses liens avec le GSPC.

L’Algérie en guerre contre le GSPC.

Le Comité des droits de l’homme de l’ONU a décidé de sanctionner la Commission arabe pour les droits de l’homme (CADH) pour avoir violé la résolution 1996/31 de l’ECOSOC. La délégation de l’Algérie avait en effet formulé une plainte à l’encontre de la CADH qui est dotée du statut consultatif spécial auprès de l’ECOSOC, le 21 janvier dernier, lui reprochant de s’être fait représenter à une réunion du Conseil des droits de l’homme, le 10 juin 2008, par un de ses membres, Rachid Mesli, qui était aussi membre du GSPC, une organisation figurant sur la liste 1267 du Conseil de sécurité et qui contient les noms d’organisations ayant des activités terroristes. Le délégué de l’Algérie, Driss Djazaïry, a indiqué que la personne qui avait pris la parole au nom de l’ONG dotée du statut consultatif spécial avait un lourd casier judiciaire, ayant commis des actes criminels jugés comme tels par les autorités algériennes.

Après un long débat et un vote nominal, le comité a décidé, par 18 voix pour et une abstention (Etats-Unis), de « suspendre le statut consultatif spécial de cette organisation pour une durée d’un an ». Le représentant de cette dernière, Rachid Mesli, est membre également d’une organisation figurant sur la liste 1267 du Conseil de sécurité qui contient les noms d’organisations ayant des activités terroristes. Alors que l’organisation reconnaît que Mesli était son représentant en 2007 et en 2008, ce dernier n’a pas fait mention de cette qualité lors de son intervention au Conseil des droits de l’homme, mais a associé le nom de son ONG Alkarama, non dotée du statut consultatif, au nom de la CADH. Driss Djazaïry a noté que l’ONG reconnaît que Rachid Mesli fait l’objet d’un mandat d’arrêt international d’Interpol.

Synthèse de Samir, www.algerie-dz.com
D’après le Jeune Indépendant