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L’Algérie soutient la Convention contre le terrorisme

mercredi 3 octobre 2007, par Rédaction

L’Algérie a rappelé par la voix de son ministre Mourad Medelci qu’elle soutenait à l’institution d’une convention internationale contre le terrorisme.

Mourad Medelci représente l’Algérie à l’ONU.

Mettant en exergue les dégâts que continuent de charrier ce phénomène, M. Medelci, qui représentait l’Algérie à la 62e session de l’Assemblée générale des Nations unies, a insisté sur l’urgence de la conclusion de cette convention, tout en précisant que le texte doit comprendre “une définition claire du concept du terrorisme, dissociant clairement ce dernier de la lutte légitime des peuples contre l’occupation, et évitant de faire l’amalgame entre ce phénomène et toute religion, civilisation ou sphère géographique données”. Tout en rappelant la nature du terrorisme qui est “par essence attentatoire au droit élémentaire à la vie et n’épargne aucune région du monde sans distinction de race, de sexe ou de religion”, M. Medelci a estimé qu’une telle situation “commande une mobilisation internationale résolue et appelle, de la part de la communauté internationale, une réponse collective, ferme et solidaire, seule garante d’efficacité et de durabilité”.

Le ministre qui a également rappelé, à cette occasion, l’appui de l’Algérie à la stratégie antiterroriste mondiale de l’ONU de 2006 et son appel à “un engagement” des États membres pour sa mise en œuvre “immédiate”, a cependant affirmé que “la lutte contre le terrorisme ne devrait pas reposer uniquement sur la force”. Le chef de la diplomatie algérienne considère, en effet, que cette lutte devrait également intégrer le traitement des causes du phénomène “à travers notamment la résolution juste et équitable des conflits”, et particulièrement le conflit du Moyen-Orient. Le ministre n’a pas manqué de rappeler une nouvelle fois l’expérience vécue par l’Algérie dans le domaine du terrorisme, mais aussi le fait que notre pays l’ait “combattu seul et auquel il a payé un lourd tribut dans l’indifférence internationale dans les années 1990”. Toutefois, note le ministre, l’Algérie “ne peut qu’apprécier la prise de conscience, chaque jour plus grande, des dangers véhiculés par ce phénomène et de la nécessité de le prévenir et de l’éliminer”.

Synthèse de Rayane, www.algerie-dz.com
D’après Liberté