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L’Algérie veut renforcer la coopération sécuritaire dans le Sahel
mercredi 17 mars 2010, par
L’Algérie a appelé les pays du Sahel à s’engager dans une plus grande coopération dans la lutte contre le terrorisme islamiste.
La conférence des ministres des Affaires étrangères des pays du Sahel (Mali, Niger, Burkina Faso, Libye, Mauritanie et Tchad) a débuté hier à huis clos. Le but de la rencontre porte selon une source du ministère des AE sur « l’évaluation de la situation sécuritaire et les mécanismes de concertation de lutte antiterroriste ». Dans ce contexte, l’Algérie a demandé plus de fermeté à ces Etats dans leur lutte contre le terrorisme et ses connexions transfrontalières. Le ministre des Affaires étrangères Mourad Medelci a déclaré hier dans son allocution que « le terrorisme et ses alliances avec le crime organisé constituent des menaces réelles à la sécurité et à la stabilité de la région ». Cette menace qui connaît actuellement des développements dangereux dans la région a besoin, selon Medelci, d’une « évaluation du fait qu’elle prend une nouvelle dimension avec ses connexions multiples avec le crime organisé, le trafic de drogues et des armes ».
Il est donc nécessaire, selon le chef de la diplomatie algérienne, « de mettre en œuvre de manière résolue et grâce à des actions concrètes les mécanismes de coopération bilatérale, régionale et internationale ». Mais l’urgence est « d’améliorer et d’adapter ces méthodes », ajoute le ministre. Cela tombe bien puisque la demande algérienne pour créer une cellule centrale de renseignements est rendue nécessaire dans ce contexte. Sur le front du développement de la région du Sahel, la situation reste marquée par « le dénuement économique et fragilisée par la pauvreté où de larges couches de la population vivent dans un climat d’insécurité », faisait remarquer Mourad Medelci. D’où la nécessité impérieuse d’établir une jonction entre sécurité et développement de la région. L’Algérie est l’un des rares pays de la région sahélo-saharienne qui a compris les enjeux du désenclavement de certaines régions du Sahel où les différents réseaux de trafics peuvent paralyser toute chance de stabilité.
Synthèse de Samir, www.algerie-dz.com
D’après le Jeune Indépendant