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L’université de Tizi Ouzou paralysée

dimanche 26 février 2006, par Ahlem

Les enseignants de l’université Mouloud-Mammeri de Tizi Ouzou ont massivement adhéré au mot d’ordre de grève de la section locale du CNES.

L’Université de Tizi Ouzou a répondu et en masse à l’appel du CNES.

Les enseignants de l’université Mouloud-Mammeri de Tizi Ouzou affiliés au Cnes ont débrayé en masse hier et ce, pour une semaine : du 25 février au 2 mars, alors que la justice avait ordonné son arrêt. La grève nationale prévue par ce syndicat s’est ainsi transformée en grève menée à l’échelle locale. Des préavis de grève ont été localement déposés par les sections locales du Cnes. Cette action est perlée de sit-in quotidiens tenus devant le rectorat de 9h30 à 11h30.

Hier matin, rares sont les enseignants qui ont pris le chemin des amphithéâtres de l’université Mouloud-Mammeri de Tizi Ouzou, seuls quelques vacataires ont assuré leurs cours et ils n’étaient guère nombreux. Selon M.Rahmani Abdelmalek le coordinateur de la section Cnes de Tizi Ouzou, la grève est de fait au niveau des 48 wilayas : « Nous exerçons un droit constitutionnel, nous sommes des légalistes nous ne contestons pas les décisions de justice.

Cette manifestation poursuit plusieurs objectifs dont une augmentation des salaires, c’est aussi un avertissement aux pouvoirs publics et aussi informer le peuple que l’université est en danger ». Comme notre vis-à-vis demande l’amélioration du statut et du sort de l’enseignant et d’ajouter que l’université algérienne sera en déficit de 27.000 enseignants en 2010. Pour lui, l’état est riche et est en position d’améliorer le sort des enseignants puis il évoque le cas des vacataires qui sont exploités.

Synthèse de Ahlem
D’après l’Expression