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Le MDS appelle la Kabylie au boycott

vendredi 18 novembre 2005, par Souad

S’exprimant sur les élections en Kabylie, le secrétaire général du MDS juge que le boycott du scrutin est la solution pour faire barrage aux manoeuvres du pouvoir.

Le MDS favorable au boycott des élections partielles en Kabylie.

Tout en insistant sur la position de refus immuable du MDS de ce rendez-vous électoral décidé, suite à l’accord survenu au cours de la dernière étape du dialogue entre le mouvement des arouch et le chef du gouvernement, Hocine Ali a exposé dans son introduction à la conférence de presse la démarche de son mouvement pour faire des élections partielles en Kabylie, une occasion afin de poursuivre le travail du MDS en direction de la société, dans le but de clarifier les objectifs de la formation politique du défunt Hachemi Cherif.

Sur ce plan, Hocine Ali dira : « Il ne s’agit pas de s’en tenir à des mots d’ordre généraux, mais de faire un effort particulier à cette occasion et de le renouveler à l’avenir pour donner une substance à nos mots d’ordres et un contenu concret au mot d’ordre d’alternative démocratique dans une commune », ce qui équivaut à dire que le MDS compte initier une compagne de refus de ces élections active, en tentant de présenter une alternative aux citoyens. Aussi, le responsable par intérim de ce mouvement à relever le souci de doter sa formation politique d’une plate-forme et une résolution pragmatique afin de matérialiser l’alternative démocratique et moderne.

Le responsable actuel de la formation du défunt Hachemi Cherif a également rappelé les raisons qui ont dicté cette position de refus du processus électoral en Kabylie initié par les décideurs, et ce, en insistant sur le fait que les partis politiques, qu’il a qualifiés par ailleurs de « partis-Etats », utilisent les moyens humains et logistiques de l’Etat, à savoir les finances et l’administration, « qui font qu’ils sont capables de contrôler les élections de bout en bout », affirme-t-il dans son allocution introductive.

Synthèse de Souad
D’après la nouvelle république