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Le renseignement au coeur de la lutte antiterroriste en Algérie

mercredi 15 octobre 2008, par Rédaction

Le renseignement représente un outil majeur dans la lutte contre le terrorisme en Algérie.

Le renseignement et la la lutte antiterroriste en Algérie.

Les récentes et importantes opérations antiterroristes menées et réussies par les forces de sécurité combinées contre l’organisation d’Abou Mossaâb Abdelouadoud démontre l’efficacité du travail de renseignement mené par l’ANP et les autres forces de sécurité, réussissant, en plusieurs endroits de l’Algérie, à identifier les « informateurs » du GSPC et à priver, ainsi, cette organisation terroriste de sources d’informations, réduisant considérablement ses capacités de mouvement. Les « informateurs » du GSPC, comme cela est aisé de le comprendre, sont chargés d’informer cette organisation terroriste sur les mouvements des forces de l’ANP et de sécurité et sur les habitudes des personnes ciblées, entre autres, à l’instar d’autres membres de réseaux de soutien et de logistique, dont ceux chargés de l’approvisionnement. Des dizaines de ces membres auraient été arrêtés ces dernières années, portant un coup sévère à l’organisation d’Abou Mossaâb Abdelouadoud.

D’autre part, l’efficacité du travail de renseignement mené par les forces de l’ANP et de sécurité contre cette organisation terroriste met celle-ci en désarroi, réduisant, à chaque fois, sa capacité de nuisance même si le GSPC tente de faire croire au contraire en optant pour des attentats spectaculaires à fort retentissement médiatique. L’élémination de douze terroristes, pas des moindres dans la hiérarchie établie par le GSPC, en été dernier, à Béni Douala, dans la wilaya de Tizi Ouzou est l’un des plus remarquables travaux de renseignement qui a réussi à ébranler, très sérieusement, cette organisation terroriste. Parmi les « émirs » mis hors d’état de nuire, lors de cette opération antiterroriste, celui de Katibet El-Feth qui comptait, dans les années 1990, quelque 120 éléments, et un « émir » chargé des finances. Les « informateurs » du GSPC n’ont pas vu venir le coup. Outre le nombre et l’influence des membres de cette organisation terroriste abattus, le GSPC a été pris d’une panique indescriptible engendrée par l’efficacité et la précision avec laquelle cette opération a été réussie.

Une méthode totalement hors de portée des « prévisions » et des « possibilités d’anticipation » du Groupe salafiste pour la prédication et le combat. Parce que craignant que de telles opérations se répètent, situation devant laquelle le GSPC est totalement désarmé, en termes d’intelligence de combat, l’organisation d’Abou Mossaâb Abdelouadoud a tenté, par la menace, de prendre la population en otage pour éviter de telles frappes. C’est ainsi que les tueurs du GSPC perpètrent plusieurs attentats kamikazes, dont ceux des Issers et de Bouira, faisant des dizaines de morts et de très nombreux blessés parmi les civils. Le GSPC a, peu de temps après, revendiqué ces attentats, dans un enregistrement audio diffusé sur la chaîne de télévision satellitaire Al-Jazeera, par la voie de son « chargé de l’information », rappelle-t-on. Dans cet enregistrement, le GSPC avait confirmé la panique qui a gagné ses « émirs » suite à l’opération antiterroriste de Béni Douala, reconnaissant qu’il s’agissait d’une « opération de renseignement » au point, ce qui n’est pas étonnant pour une organisation terroriste, de menacer de s’en prendre, de nouveau, aux civils si l’ANP répète de telles opérations. Une preuve de la panique qui s’est emparée d’Abou Mossaâb Abdelouadoud et de ses acolytes. Le renseignement étant le nerf de la guerre, les nombreuses opérations réussies par les forces de l’ANP et de sécurité dans ce domaine, entre autres, sont très largement en défaveur du GSPC.

Synthèse de Mourad, www.algerie-dz.com
D’après Le Jeune Indépendant