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Une conseillère de Bush en visite en Algérie

lundi 9 juillet 2007, par Rédaction

La coopération antiterroriste entre l’Algérie et les Etats-Unis devrait être au coeur de la visite à Alger de la conseillère de Bush à la sécurité intérieure.

Frances Fragos Townsend en Algérie

C’est dans cette optique que s’inscrit la visite effectuée, hier, à Alger de la conseillère du président américain George W. Bush pour la sécurité intérieure et la lutte antiterroriste, Frances Frago Townsend. Reçue à son arrivée par Kamel Rezzag Bara, conseiller à la présidence de la République, l’envoyée spéciale du président américain devait, selon l’APS, rencontrer les responsables algériens pour « discuter de la lutte antiterroriste », a-t-elle déclaré à la presse avant de relever l’expérience « importante » dont dispose notre pays en la matière. Elle exprimera, à la même occasion, « le souhait des Etats-Unis d’apprendre et de partager cette expérience, pour lutter contre les ennemis de la paix et de la sécurité dans le monde ». Il faut dire que depuis le tournant du 11 septembre 2001, l’Oncle Sam appréhende autrement sa conception de la lutte contre le danger terroriste et, partant, sa coopération dans ce domaine avec l’Algérie qui a dû relever, seule, ce défi pendant les années de feu et de sang qui ont menacé sa stabilité. Depuis, les plus hauts responsables de la sécurité aux USA se sont succédé à Alger pour y rencontrer leurs homologues algériens en vue de s’imprégner de leur expérience en la matière.

Au lendemain des attentats ayant visé Alger en avril dernier, une brouille avait passagèrement entaché les relations algéro-américaines lorsque l’ambassade des Etats-Unis à Alger a cru utile de se substituer aux autorités algériennes en prédisant d’autres attentats devant cibler des lieux précis de la capitale, augmentant, du coup, le climat d’angoisse qui prévalait alors. Consciente de la bavure, qui aurait pu conduire à un incident diplomatique, la secrétaire d’Etat américaine, Mme Condoleezza Rice, s’était empressée de dépêcher, quelques jours plus tard, M. Clint Williamson, ambassadeur itinérant, porteur d’un message adressé à l’ex-ministre des Affaires étrangères, Mohamed Bedjaoui. Ce dernier avait alors saisi cette occasion pour expliquer la vision algérienne s’agissant de la lutte contre le phénomène terroriste. Car si l’approche sécuritaire des Etats-Unis en Afrique est essentiellement axée sur l’installation d’un commandement central (Africom) sur le continent, l’Algérie a affiché, jusque-là, des réserves sur ce projet, en refusant clairement d’y être intégrée.

Synthèse de Rayane, www.algerie-dz.com
D’après la Tribune