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Les visées d’Al Qaîda en Algérie

dimanche 4 mars 2007, par Souad

Profitant de la présence de groupes terroristes en Algérie, Al Qaîda qui a récemment annoncé avoir intégrer le GSPC dans ses rangs, semble vouloir faire de notre pays un exemple de république islamique après avoir échoué en Afghanistan.

Al Qaida veut faire de l’Algérie un 2e Afghanistan.

En se rendant avec armes et bagages à Al Qaîda, dans un fracas médiatique démesuré, les chefs du Gspc n’ont fait qu’exprimer en clair leur allégeance totale aux trafiquants d’armes internationaux qui veulent maintenir l’Algérie dans leur zone d’influence. » C’est ce que nous ont déclaré des sources chargées de la sécurité de l’Etat, soulignant : « En changeant de dénomination, le Gspc, qui n’a pas voulu entendre parler de reddition lorsque le président de la République l’a publiquement appelé à rejoindre la Concorde civile ». Or, le Gspc a étalé au grand jour ses intentions antinationales. Pour ce faire, cette organisation, qui a perdu tous ses repères stratégique, idéologique et politique, a répondu à une véritable offre de service à une multinationale terroriste dont la mission principale est de servir, selon les mêmes sources, « d’alibi et de prétexte à ceux qui se sont autoproclamés parrains et défenseurs de l’ordre international d’intervenir dans n’importe quelle région du monde ».

La voix anonyme, qui avait revendiqué les attentats de Boumerdès et de Tizi Ouzou dans un appel téléphonique, comme par hasard, à Al Jazeera, verse, selon toute vraisemblance, dans ce sens. Il n’y a aucun doute. Les récentes attaques perpétrées par les criminels du Gspc contre des barrages militaires en Kabylie, et l’embuscade conduite par cette même organisation à Collo, démontrent, on ne peux mieux, que le Gspc est chargé par Al Qaîda de maintenir un foyer de tension dans une région sensible, voire très vulnérable de l’Algérie, à savoir la zone II, à l’approche d’une échéance électorale qui semble s’annoncer houleuse. Nos sources ont tenu à souligner « en Algérie, et pour de nombreuses raisons qu’il serait long à expliquer, le djihadisme ne fait plus recette. » Les quelque 300 à 800 éléments du Gspc ne sont pas censés le savoir, car selon les mêmes sources, ils sont condamnés à exécuter les ordres de leurs chefs « qui savent parfaitement que leur entreprise criminelle n’a rien à voir avec la Daoula islamiya ». Celle-ci est loin de se construire avec l’argent tiré du trafic d’armes, de cigarettes et de la drogue, ont estimé nos sources.

Le ministre de l’Intérieur et le patron de la Dgsn sont les mieux placés pour savoir qu’une victoire militaire définitive sur quelques centaines de desperados, même très mal armés, peut prendre des années. Car la neutralisation du Gspc ne pourra être accomplie que lorsque les grands criminels n’arriveront plus à compter sur la passivité d’une poignée de citoyens des douars et mechtas les plus reculés du pays et le désarroi d’une jeunesse fragile à l’extrême. Selon les mêmes sources, le Gspc enrôle des adolescents de 17 et 18 ans, qu’il manipule d’une manière insidieuse. A El Menéa, à Adrar ou dans les wilayas des zones 2, 6 et 9, ceux qui couvrent les agissements des hordes dirigées par le tristement célèbre Mokhtar Benmokhtar ne le font ni par conviction ni pour assouvir un quelconque désir psychopathe. Aujourd’hui, il est clair, selon nos interlocuteurs, que les recrues pour les réseaux de soutien le font sous l’influence d’un discours islamiste pluriel et contradictoire qui constitue le ferment d’où se nourrit l’entreprise criminelle d’un Gspc voué corps et armes au grand banditisme et aux intérêts politico-financiers.

Synthèse de Souad, www.algerie-dz.com
D’après l’Expression