Ces trois lyres amazighes s’appellent Mekioussa Akimine, dite Sonia, Lynda Khoudache et Mme Kamel. Nous les avons rencontrées toutes les trois au centre d’information et d’animation de la jeunesse, à l’occasion de la rencontre nationale du livre et du multimédia amazigh.
Deux d’entre elles ont déjà trouvé un éditeur, la 3e, en l’occurrence Mme Kamel est à la recherche de fonds pour éditer. Pour Sonia, l’écriture est un refuge contre la dureté de la vie et un moyen de lutte contre une (...)
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Culture berbère
Toute l’actualité de la culture berbère et du combat pour la reconnaissance du Tamazight, langue officielle. Mais aussi, tout ce qui concerne le message porté par le printemps berbère.
Articles
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Poésie kabyle : Les poétesses de l’espoir
4 mai 2004, par nassim -
Traversée du Tassili avec les seigneurs du désert
15 décembre 2004, par HassibaIl leur arrive de ne pas dormir plusieurs nuits de suite, de sillonner sans relâche l’immensité désertique à la poursuite de contrebandiers et autres immigrants clandestins. Ils, ce sont les gardes-frontières de Djanet. Pour se convaincre de la difficulté de leur tâche, nous les avons accompagnés pour un périple de plus de 1 000 km. Ambiance.
Couvrir une immensité désertique comme le territoire de la daïra de Djanet, dépassant les 80 000 km2, assurer le contrôle et la sécurité d’une (...) -
La poterie kabyle : Un art millénaire en voie d’extinction
26 juillet 2004, par HassibaIl a fallu donc l’assistance d’un membre d’une association culturelle kabyle, Amar, qui œuvre à la préservation du patrimoine culturel, pour pouvoir rencontrer na Tassadit.
“Une véritable artiste en poterie ! vous allez voir les merveilles qu’elle crée de ses mains !” dira Amar en nous la présentant dans son village d’Aït Ahmed situé à une encablure du chef-lieu de daïra. Na Tassadit habite dans une maison dotée d’une cour qu’on appelle communément ici el-hara. El hara de na Tassadit (...) -
Si Mohand U M’hand, le résistant errant
6 janvier 2005, par HassibaSi Mohand U M’hand ouvre le portail de la vie alors que faiblit le tumulte de la résistance de l’Emir Abdelkader.
Le vent, le givre et le froid ont soufflé sa flamme par une nuit de décembre, alors que les révoltés de Marguerite poussaient leur dernier cri de suppliciés.
Si sa date de naissance est fluctuante, celle de sa mort est certaine. Elle figure sur les tablettes de l’état civil tout nouvellement créé par les maîtres du pays. Selon Mouloud Mammeri, qui se réfère à Si Ammar Ben (...) -
La Kabylie refuse Abdelaziz Bouteflika
1er avril 2004, par HassibaA l’origine de cette remise en scène des protagonistes, l’irruption à Tizi Ouzou d’un hôte qualifié d’indésirable. “Bouteflika assassin".
Ulac smah ulac”, scandait la foule pleine de rancunes qui a déferlé tôt, hier, du quartier mythique des Genêts vers le centre-ville. “Nous l’empêcherons de rentrer à Tizi Ouzou”, avait averti la veille, Belaïd Abrika. Si le délégué de la CADC a perdu son pari, l’adhésion large à son appel a gâché la visite électorale du président-candidat dans la (...) -
Ath Maâmar (Kabylie) : Le village martyr
21 septembre 2004, par nassimPour monter jusqu’au village Ath Maâmar, du aârch de Boumahni en Kabylie, il faut emprunter un chemin sinueux et défoncé.
Ath Maâmar se souvient de cette sinistre journée quand il avait été complètement rasé par les intenses bombardements du 12 avril 1955. Les premiers hommes, à leur tête le moudjahid Slimani Mohamed, décédé il y a quelques années, et Maâmar Belkacem en contact pour le premier avec Amar Ouamrane et Krim Belkacem, et pour le second avec Abderahmane Farès, ont vite (...) -
Dda Ali : L’hommage du peuple au maquisard
4 septembre 2004, par HassibaDeuil et émotion à Ighil Imula ce jeudi, jour les funérailles de Ali Zamoum. Le village, qui a vu naître la Révolution de Novembre, il y a un demi-siècle, s’est mobilisé comme un seul homme pour rendre l’ultime hommage au “survivant”.
À l’entrée du village, cette banderole accueille fièrement les visiteurs : “Une vie, un combat au service de l’Algérie.” Les funérailles seront simples à l’image de ce qu’était Zamoum l’humaniste. Plusieurs personnalités ont fait le déplacement à Tizi (...) -
L’officialisation de tamazight est possible
31 mars 2004, par HassibaPour le court terme tamazight, sous sa forme plurielle, peut être introduite dans des domaines réservés à la langue officielle : la justice, l’administration, l’école, comme moyen de médiation du droit, du savoir en début de scolarisation.
Parler d’imaginaire et de réel induirait une méprise quant à une certaine idée naïve de leur antagonisme. Beaucoup parmi les actes de l’homme en société sont le fruit d’abord de l’imaginaire perçu soit comme un stock d’images par rapport auquel les (...) -
Ali Zamoum tire sa révérence
29 août 2004, par Hassiba“Je suis né le 29 octobre 1933 à Boghni, un village de colonisation situé au pied du massif du Djurdjura. Aujourd’hui, pour monter vers le complexe touristique de Tala Guilef (la Fontaine du sanglier), on passe obligatoirement par la route qui traverse Boghni, dans toute sa longueur et juste devant l’école où je suis né.”
Ali Zamoum est décédé hier des suites d’une longue maladie. Il s’est éteint à 3h du matin à l’hôpital Paul-Brousse, Villejuif de Paris. Il était âgé de 71 ans. Avant (...) -
Mohand Aouarhoun : La belle voix et le chant d’amour
24 août 2004, par HassibaLe jeune chanteur kabyle Mohand Aouarhoun est à son second album, qui se compose de six chansons, intitulé Ajajih (le brasier), dont le succès est incontestable.
Mohand Aouarhoun est certes connu pour sa modestie, sa simplicité, comme il l’est pour sa belle voix, mais du point de vue poésie, point ! Du moins pour ceux qui le connaissaient depuis son enfance. Agréable surprise en tout cas dans les rangs de ses fans qui ne cessent de s’élargir. Ajajih aura fait découvrir chez ce jeune (...)