Il leur arrive de ne pas dormir plusieurs nuits de suite, de sillonner sans relâche l’immensité désertique à la poursuite de contrebandiers et autres immigrants clandestins. Ils, ce sont les gardes-frontières de Djanet. Pour se convaincre de la difficulté de leur tâche, nous les avons accompagnés pour un périple de plus de 1 000 km. Ambiance.
Couvrir une immensité désertique comme le territoire de la daïra de Djanet, dépassant les 80 000 km2, assurer le contrôle et la sécurité d’une très longue bande (...)
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Culture berbère
Toute l’actualité de la culture berbère et du combat pour la reconnaissance du Tamazight, langue officielle. Mais aussi, tout ce qui concerne le message porté par le printemps berbère.
Articles
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Traversée du Tassili avec les seigneurs du désert
15 décembre 2004, par Hassiba -
Assikel, avec ceux du Hoggar (2e partie)
7 septembre 2004, par HassibaAutour du plat, les voix tranquilles et uniformes de mes compagnons en discussion raisonnent comme une musique dans le néant. Et comme pour faire montre de ses autres éclats, le ciel s’anime soudainement d’une succession d’éclairs et d’orages qui marbrent, en tout sens, l’horizon : les lumières d’or et d’argent s’éclaboussent jusqu’à nous. Elles sont exceptionnelles ! Celles d’un tableau qui exalte au plus haut point. C’est la liesse. Les cris aigus de plaisir jaillissent. Tout le monde se réjouit de la (...)
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Assikel, avec ceux du Hoggar
6 septembre 2004, par HassibaAssikel : pour raconter le voyage... celui des Imohaghs, Berbères du Sahara central : les Touareg. Assikel signifie voyage en tamahaq, la langue écrite et parlée par eux.
Et c’est bien à cet assikel que nous sommes ici, initiés pour plonger dans sa signification profonde : avec les vaisseaux du désert, c’est une longue méharée qui nous mènera. « Comme au temps jadis », avec les gens du désert pour vivre avec eux la plénitude de cet autre espace... Suivons, donc, notre chef de caravane !
Trente et un (...) -
Azazga : La Mecque de la restauration
28 août 2004, par HassibaPour ceux qui ne conçoivent pas le plaisir sans le plaisir de la table, le nom de la ville d’Azazga, localité riche par sa culture et son histoire, est aussi associé et intimement lié à tout ce qui se fait de mieux dans la gastronomie nationale.
A Azazga, entre deux restaurants il y a souvent un autre restaurant et tous rivalisent dans l’art de mitonner les plats. Et ce n’est pas un hasard si les cuisiniers de cette localité sont très recherchés par les restaurateurs des régions environnantes (...) -
Ali Zamoum tire sa révérence
29 août 2004, par Hassiba“Je suis né le 29 octobre 1933 à Boghni, un village de colonisation situé au pied du massif du Djurdjura. Aujourd’hui, pour monter vers le complexe touristique de Tala Guilef (la Fontaine du sanglier), on passe obligatoirement par la route qui traverse Boghni, dans toute sa longueur et juste devant l’école où je suis né.”
Ali Zamoum est décédé hier des suites d’une longue maladie. Il s’est éteint à 3h du matin à l’hôpital Paul-Brousse, Villejuif de Paris. Il était âgé de 71 ans. Avant de tirer sa (...) -
La Kabylie fête Yennayer, le jour de l’an berbère
12 janvier 2005, par HassibaLa Kabylie, région d’Algérie qui réclame la reconnaissance de son identité culturelle et linguistique, s’apprête à fêter mercredi Yennayer, le jour de l’an berbère 2955 correspondant au 12 janvier, dont elle souhaite faire un jour férié.
Cette fête est traditionnellement marquée par un repas à base de volaille consommé, comme le veut la coutume, la veille en famille. Le repas doit être très copieux afin de laisser présager une année d’abondance. Autour d’un grand couscous, plat traditionnel et rituel, (...) -
Dda Ali : L’hommage du peuple au maquisard
4 septembre 2004, par HassibaDeuil et émotion à Ighil Imula ce jeudi, jour les funérailles de Ali Zamoum. Le village, qui a vu naître la Révolution de Novembre, il y a un demi-siècle, s’est mobilisé comme un seul homme pour rendre l’ultime hommage au “survivant”.
À l’entrée du village, cette banderole accueille fièrement les visiteurs : “Une vie, un combat au service de l’Algérie.” Les funérailles seront simples à l’image de ce qu’était Zamoum l’humaniste. Plusieurs personnalités ont fait le déplacement à Tizi N’tleta pour assister aux (...) -
Poésie kabyle : Les poétesses de l’espoir
4 mai 2004, par nassimCes trois lyres amazighes s’appellent Mekioussa Akimine, dite Sonia, Lynda Khoudache et Mme Kamel. Nous les avons rencontrées toutes les trois au centre d’information et d’animation de la jeunesse, à l’occasion de la rencontre nationale du livre et du multimédia amazigh.
Deux d’entre elles ont déjà trouvé un éditeur, la 3e, en l’occurrence Mme Kamel est à la recherche de fonds pour éditer. Pour Sonia, l’écriture est un refuge contre la dureté de la vie et un moyen de lutte contre une société dominée par (...) -
Ath Maâmar (Kabylie) : Le village martyr
21 septembre 2004, par nassimPour monter jusqu’au village Ath Maâmar, du aârch de Boumahni en Kabylie, il faut emprunter un chemin sinueux et défoncé.
Ath Maâmar se souvient de cette sinistre journée quand il avait été complètement rasé par les intenses bombardements du 12 avril 1955. Les premiers hommes, à leur tête le moudjahid Slimani Mohamed, décédé il y a quelques années, et Maâmar Belkacem en contact pour le premier avec Amar Ouamrane et Krim Belkacem, et pour le second avec Abderahmane Farès, ont vite provoqué l’étincelle en (...) -
L’artiste Brahim Izri n’est plus
5 janvier 2005, par HassibaBrahim Izri n’est plus. Mort d’un cancer du colon, la cinquantaine à peine entamée. Né un 12 janvier 1954, jour de Yennayer à Ath Lahcène chez les Ath Yenni (Tizi Ouzou).
Au moment où Mohya, cet autre grand homme de culture kabyle, rendait l’âme, il était lui-même terrassé par la maladie qui l’avait cloué sur un lit d’hôpital depuis quelques mois déjà. Un autre nom disparaît à l’orée de cet an 2005. Il s’est éteint ce 3 janvier à l’hôpital Hôtel-Dieu à Paris, en début de soirée, vers 21h00, date anniversaire (...)