Le jeune chanteur kabyle Mohand Aouarhoun est à son second album, qui se compose de six chansons, intitulé Ajajih (le brasier), dont le succès est incontestable.
Mohand Aouarhoun est certes connu pour sa modestie, sa simplicité, comme il l’est pour sa belle voix, mais du point de vue poésie, point ! Du moins pour ceux qui le connaissaient depuis son enfance. Agréable surprise en tout cas dans les rangs de ses fans qui ne cessent de s’élargir. Ajajih aura fait découvrir chez ce jeune (...)
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Culture berbère
Toute l’actualité de la culture berbère et du combat pour la reconnaissance du Tamazight, langue officielle. Mais aussi, tout ce qui concerne le message porté par le printemps berbère.
Articles
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Mohand Aouarhoun : La belle voix et le chant d’amour
24 août 2004, par Hassiba -
Traversée du Tassili avec les seigneurs du désert
15 décembre 2004, par HassibaIl leur arrive de ne pas dormir plusieurs nuits de suite, de sillonner sans relâche l’immensité désertique à la poursuite de contrebandiers et autres immigrants clandestins. Ils, ce sont les gardes-frontières de Djanet. Pour se convaincre de la difficulté de leur tâche, nous les avons accompagnés pour un périple de plus de 1 000 km. Ambiance.
Couvrir une immensité désertique comme le territoire de la daïra de Djanet, dépassant les 80 000 km2, assurer le contrôle et la sécurité d’une (...) -
Ali Zamoum tire sa révérence
29 août 2004, par Hassiba“Je suis né le 29 octobre 1933 à Boghni, un village de colonisation situé au pied du massif du Djurdjura. Aujourd’hui, pour monter vers le complexe touristique de Tala Guilef (la Fontaine du sanglier), on passe obligatoirement par la route qui traverse Boghni, dans toute sa longueur et juste devant l’école où je suis né.”
Ali Zamoum est décédé hier des suites d’une longue maladie. Il s’est éteint à 3h du matin à l’hôpital Paul-Brousse, Villejuif de Paris. Il était âgé de 71 ans. Avant (...) -
La Kabylie fête Yennayer, le jour de l’an berbère
12 janvier 2005, par HassibaLa Kabylie, région d’Algérie qui réclame la reconnaissance de son identité culturelle et linguistique, s’apprête à fêter mercredi Yennayer, le jour de l’an berbère 2955 correspondant au 12 janvier, dont elle souhaite faire un jour férié.
Cette fête est traditionnellement marquée par un repas à base de volaille consommé, comme le veut la coutume, la veille en famille. Le repas doit être très copieux afin de laisser présager une année d’abondance. Autour d’un grand couscous, plat (...) -
Poésie kabyle : Les poétesses de l’espoir
4 mai 2004, par nassimCes trois lyres amazighes s’appellent Mekioussa Akimine, dite Sonia, Lynda Khoudache et Mme Kamel. Nous les avons rencontrées toutes les trois au centre d’information et d’animation de la jeunesse, à l’occasion de la rencontre nationale du livre et du multimédia amazigh.
Deux d’entre elles ont déjà trouvé un éditeur, la 3e, en l’occurrence Mme Kamel est à la recherche de fonds pour éditer. Pour Sonia, l’écriture est un refuge contre la dureté de la vie et un moyen de lutte contre une (...) -
L’artiste Brahim Izri n’est plus
5 janvier 2005, par HassibaBrahim Izri n’est plus. Mort d’un cancer du colon, la cinquantaine à peine entamée. Né un 12 janvier 1954, jour de Yennayer à Ath Lahcène chez les Ath Yenni (Tizi Ouzou).
Au moment où Mohya, cet autre grand homme de culture kabyle, rendait l’âme, il était lui-même terrassé par la maladie qui l’avait cloué sur un lit d’hôpital depuis quelques mois déjà. Un autre nom disparaît à l’orée de cet an 2005. Il s’est éteint ce 3 janvier à l’hôpital Hôtel-Dieu à Paris, en début de soirée, vers (...) -
Assikel, avec ceux du Hoggar
6 septembre 2004, par HassibaAssikel : pour raconter le voyage... celui des Imohaghs, Berbères du Sahara central : les Touareg. Assikel signifie voyage en tamahaq, la langue écrite et parlée par eux.
Et c’est bien à cet assikel que nous sommes ici, initiés pour plonger dans sa signification profonde : avec les vaisseaux du désert, c’est une longue méharée qui nous mènera. « Comme au temps jadis », avec les gens du désert pour vivre avec eux la plénitude de cet autre espace... Suivons, donc, notre chef de caravane (...) -
Tamazight : Pour une conférence nationale sur la question linguistique
1er novembre 2004, par HassibaLa revendication de tamazight comme langue nationale de l’Algérie et officielle dans les régions amazighophones est-elle un recul par rapport à la formulation standard de langue nationale et officielle ?
Est-elle une concession gratuite faite à un pouvoir incapable d’élévation et de générosité ou un approfondissement nécessaire dans la formulation de la demande linguistique ? Pour pouvoir avancer correctement dans ce débat indispensable et vital à plus d’un titre, un bref aperçu sur (...) -
Un amazigh à New York
30 juin 2004, par HassibaQui n’a pas rêvé un jour d’aller découvrir cette partie du continent américain ? L’Amérique est devenue le rêve de tout un chacun. Notre première escale en ce jour du 9 mai 2004, en partant d’Alger à bord d’un avion de la compagnie Air Algérie, était l’aéroport Roissy-Charles de Gaulle à Paris.
Au moment de l’embarquement à destination de New York sur le vol Continental Airlines, au niveau de Roissy-Charles de Gaulle, les passagers sont priés de présenter leur passeport et leur carte (...) -
Tamazight : Pour une conférence nationale sur la question linguistique (2e partie)
2 novembre 2004, par HassibaEn Algérie, les événements d’avril 1980 sont arrivés pour marquer la rupture avec une période de l’histoire imprégnée par un volontarisme aveugle, une vision surréaliste de la nation, l’autoritarisme absolu et la résignation d’une société épuisée par des années de guerre, de misères et souffrances.
Le 20 avril, moment de reprise de l’initiative historique par un peuple mal considéré, exclu par une caste révolutionnaire piégée dans des luttes de leadership, est l’expression d’un besoin (...)