Aujourd’hui, l’irruption a eu lieu, causant beaucoup de dégâts plus moraux que matériels ; heureusement qu’il n’y a pas eu de pertes en vies humaines. Quels que soient les diagnostics ou les hypothèses ou encore les accusations, les faits sont là, incontournables. Le ras-le-bol et la compression n’attendaient que la goutte ou l’étincelle. Et il y eu ce qu’il y a eu.
Mais il faut revenir à la genèse au moment où le FMI imposait ses règles impitoyables à notre économie pour pouvoir (...)
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Société algérienne
Evolution de la société algérienne à travers les nouveaux modes de vie et la perception du monde, de la jeunesse algérienne qui représente à elle seule, plus de 75% de la population.
Articles
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Les négriers algériens du IIIème Millénaire
5 mars 2004, par Hassiba -
Quel avenir pour tamazight en Algérie ?
2 décembre 2004, par HassibaLe tort qu’a causé l’école algérienne à la langue amazighe est incalculable. La télévision et les organismes culturels de l’Etat algérien ont fait le reste.
C’est une situation incontestablement dramatique dans la mesure où le recul dans l’usage de tamazight, dans les 40 ans d’indépendance, dépasse de loin la cadence d’arabisation enclenchée durant les 4 derniers siècles. En 1844, les Algériens parlaient leur langue maternelle dans une proportion de 65 à 70 %. En 2003, l’utilisation de (...) -
USM Annaba : « La hogra, ça suffit ! »
18 mai 2004, par HassibaLa décision de la ligue nationale de suspendre le terrain pour une rencontre de Annaba pour les incidents ayant surgi à El Eulma lors de la rencontre de coupe jouée par l’USM Annaba, face à la JSK, a fait sortir de ses gonds le coach des Usmistes : « C’est une décision injuste parce que ceux qui sont derrière appliquent le principe du deux poids, deux mesures.
Je ne comprends pas pourquoi une suspension de terrain est appliquée contre des formations à l’image du Mouloudia d’Oran et de (...) -
En Algérie, les scandales de corruption se suivent, l’impunité reste
4 juin 2004, par HassibaMalgré l’intensification et la récurrence du débat sur les droits, la justice et son respect, l’impunité reste l’obstacle principal au traitement des séquelles des violations de ces principes cardinaux en Algérie.
Qui n’a pas en mémoire les scandales financiers qui ont éclaboussé l’histoire de l’Algérie indépendante, le nombre de commissions d’enquête mises en place et dont les rapports n’ont jamais quitté les tiroirs de ceux qui les ont élaborés.Un état de fait qui n’a pas manqué de (...) -
La prostitution à Constantine
20 juin 2004, par HassibaAu début des années 1990, l’ex-parti dissous a presque réussi à enraciner son idéologie dans la société algérienne.
El baladiat el islamia ont réussi grâce au tour des délibérations, à fermer la majorité des maisons closes et à interdire la pratique de la prostitution contrôlée. Une décennie après, on constate que cette répression n’a fait qu’encourager, de plus en plus, un marché du sexe désormais pratiqué à ciel ouvert, à la limite de l’outrage public. Si la prostitution à Constantine (...) -
La lutte contre l’analphabétisme en Algérie
2 mars 2005, par HassibaEn Algérie comme dans d’autres pays arabes, l’analphabétisme serait en constante évolution selon le dernier rapport de l’Alesco.
Il faut d’abord qu’un des pays arabes puisse s’en sortir valablement pour qu’il puisse penser à porter aide et assistance aux autres. C’est une affaire purement interne à chaque pays et chaque pays ne peut et ne doit compter que sur ses propres moyens d’abord. Et une fois que quelques-uns des pays arabes s’en sortent assez bien, alors on peut parler de plans (...) -
La trop longue absence de l’intelligentsia algérienne (2ème partie et fin)
17 janvier 2005, par HassibaOù se trouvent les membres de l’intelligentsia algérienne dans tout cela ? Nulle part. Ou plutôt bien au chaud chez eux, ou, pour un grand nombre d’entre eux, à l’étranger.
Dans tous les pays du monde, les élites intellectuels sont des phares ou des guides pour les citoyens. Rappelons que les intellectuels ne sont pas uniquement toutes ces personnes qui ont eu la chance de suivre un cursus universitaire qui les a menées à un niveau académique élevé ; ce sont aussi tous ceux, très (...) -
À propos de l’âge de discernement en Algérie
9 octobre 2004, par HassibaL’article ci-dessous définit l’âge minimal de discernement en Algérie, c’est-à-dire de conscience et d’appréciation, d’un mineur à 16 ans. Le ministère de la Justice veut l’abaisser à 13 ans.
Deux ans après le sommet mondial consacré aux droits de l’enfant, cette proposition paraît bien paradoxale. Alors que le monde évolue vers une reconnaissance universelle des droits des enfants, il est incompréhensible que dans notre pays, on veuille les assimiler aux adultes avant l’heure !
Un (...) -
Malvie, chômage et misère à Igli (Béchar)
6 juin 2004, par HassibaA Béchar, ville garnison, la loi du silence imposée depuis longtemps commence a être enfreinte. Béni Ounif, Abadla et récemment Igli se sont révoltées. L’émeute est devenue leur ultime moyen d’expression. A Igli, des Chlouh ont cassé le mur de la peur. Ils parlent de malvie, de chômage et de misère...
Prise en étau entre Taghit et Béni-Abbès, deux destinations touristiques, Igli promue au rang de daïra est considérée comme une excroissance. Pour y arriver, c’est une route cahoteuse (...) -
« La hogra » en Algérie, Essai de lecture
6 mai 2004, par HassibaLa première observation porte sur le caractère récurrent de la notion de « hogra » dans les discours des acteurs sociaux et particulièrement des acteurs juvéniles qui le constituent en « marqueur » d’une séquence historique où le trouble de l’énoncé -c’est en fait une manière de générique appelant diverses acceptions- peut renvoyer aux difficultés de lire et de traduire les troubles -dans le sens de confusion des signes- de l’évolution de la société globale.
La polysémie de « hogra » se (...)