Au début des années 1990, l’ex-parti dissous a presque réussi à enraciner son idéologie dans la société algérienne.
El baladiat el islamia ont réussi grâce au tour des délibérations, à fermer la majorité des maisons closes et à interdire la pratique de la prostitution contrôlée. Une décennie après, on constate que cette répression n’a fait qu’encourager, de plus en plus, un marché du sexe désormais pratiqué à ciel ouvert, à la limite de l’outrage public. Si la prostitution à Constantine (...)
Accueil > Mots-clés > (Mots sans groupe...) > Société algérienne
Société algérienne
Evolution de la société algérienne à travers les nouveaux modes de vie et la perception du monde, de la jeunesse algérienne qui représente à elle seule, plus de 75% de la population.
Articles
-
La prostitution à Constantine
20 juin 2004, par Hassiba -
Les négriers algériens du IIIème Millénaire
5 mars 2004, par HassibaAujourd’hui, l’irruption a eu lieu, causant beaucoup de dégâts plus moraux que matériels ; heureusement qu’il n’y a pas eu de pertes en vies humaines. Quels que soient les diagnostics ou les hypothèses ou encore les accusations, les faits sont là, incontournables. Le ras-le-bol et la compression n’attendaient que la goutte ou l’étincelle. Et il y eu ce qu’il y a eu.
Mais il faut revenir à la genèse au moment où le FMI imposait ses règles impitoyables à notre économie pour pouvoir (...) -
La fuite des cerveaux en Algérie
18 juillet 2004, par HassibaAutrefois anecdotique, l’exode des compétences constitue aujourd’hui un véritable fléau. En quatre ans, des dizaines de milliers diplômés auraient quitté l’Algérie pour des horizons plus prometteurs. Quelle stratégie l’Algérie compte-t-elle adopter pour attirer ses élites exilées ?
En l’absence de statistiques officielles, le Conseil national économique et social (Cnes) demeure l’une des rares sources d’informations fiables sur une question aussi sensible que celle de l’exode des (...) -
Une nuit avec les SDF d’Alger
29 janvier 2005, par HassibaHommes, femmes et enfants. De tout âge et de toutes les origines sociales, les sans-logis sont des centaines à peupler les rues d’Alger.
Boulevard Che-Guevara. Une femme emmitouflée dans des guenilles humides se bat avec les pans d’un semblant de couverture pour protéger un tant soit peu un enfant au visage angélique transi de froid. C’est qu’il fait un temps sibérien en ce jeudi à Alger. La mer est en furie, il neige. La dame et son enfant vont dormir là cette nuit, et toutes les (...) -
La délinquance juvénile en Algérie
1er septembre 2004, par HassibaUne étude réalisée par la Gendarmerie Nationale sur la base de statistiques de l’ONS (l’Office national des statistiques) a démontré une nette croissance de ce problème inquiétant auquel est confronté l’Algérie.
Une augmentation alarmante a été enregistrée sur le nombre des crimes commis par les mineurs des deux sexes en l’an 2000, soit 9 208 affaires. Définir ce phénomène est une tâche difficile et arbitraire vu la diversité de ses délits et le degré de leur gravité. C’est l’ensemble (...) -
Malvie, chômage et misère à Igli (Béchar)
6 juin 2004, par HassibaA Béchar, ville garnison, la loi du silence imposée depuis longtemps commence a être enfreinte. Béni Ounif, Abadla et récemment Igli se sont révoltées. L’émeute est devenue leur ultime moyen d’expression. A Igli, des Chlouh ont cassé le mur de la peur. Ils parlent de malvie, de chômage et de misère...
Prise en étau entre Taghit et Béni-Abbès, deux destinations touristiques, Igli promue au rang de daïra est considérée comme une excroissance. Pour y arriver, c’est une route cahoteuse (...) -
« La hogra » en Algérie, Essai de lecture
6 mai 2004, par HassibaLa première observation porte sur le caractère récurrent de la notion de « hogra » dans les discours des acteurs sociaux et particulièrement des acteurs juvéniles qui le constituent en « marqueur » d’une séquence historique où le trouble de l’énoncé -c’est en fait une manière de générique appelant diverses acceptions- peut renvoyer aux difficultés de lire et de traduire les troubles -dans le sens de confusion des signes- de l’évolution de la société globale.
La polysémie de « hogra » se (...) -
À propos de l’âge de discernement en Algérie
9 octobre 2004, par HassibaL’article ci-dessous définit l’âge minimal de discernement en Algérie, c’est-à-dire de conscience et d’appréciation, d’un mineur à 16 ans. Le ministère de la Justice veut l’abaisser à 13 ans.
Deux ans après le sommet mondial consacré aux droits de l’enfant, cette proposition paraît bien paradoxale. Alors que le monde évolue vers une reconnaissance universelle des droits des enfants, il est incompréhensible que dans notre pays, on veuille les assimiler aux adultes avant l’heure !
Un (...) -
Approvisionnement des marchés informels en Algérie
22 septembre 2004, par HassibaD’où proviennent toutes ces marchandises ? Qui est derrière la survie des marchés illicites ? Comment atterrissent des produits d’importation sur les trottoirs d’Alger ?
Autant de questions que d’aucuns se posent à chaque virée à travers ces commerces qui s’imposent de plus en plus. Plus grave encore, qui concurrencent et provoquent la faillite de commerçants légaux qui se voient contraints de re-verser leur mince recette aux impôts. Pour répondre à toutes ces questions et tenter de (...) -
La révolution des Algériennes
31 octobre 2004, par HassibaDe l’administration à l’entreprise, les Algériennes sont de plus en plus présentes dans la vie sociale du pays, y compris à des postes de direction. Histoire d’une tranquille prise de pouvoir.
Il y a cinquante ans, le 1er novembre 1954, commençait la guerre d’Algérie. Les femmes allaient y prendre toute leur part. Mais, à l’heure de l’indépendance, les moudjahidat - combattantes - étaient priées de rentrer à la maison. Les Algériennes seraient-elles, aujourd’hui, en train de prendre (...)