En Algérie, la carte d’ancien combattant est le meilleur sésame pour obtenir emploi ou aides. Ce système de prébendes, dont bénéficient toujours les familles des moudjahidin, coûte une fortune à l’Etat.
M’barak Khalfa est un homme heureux. A 52 ans, cet ex-député incarne une véritable réussite, une success story dans un pays qui en manque cruellement. « Nous sommes très puissants, reconnaît-il avec le sourire. Le Président [Abdlelaziz Bouteflika] nous écoute. Il nous gâte. Car nous (...)
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1954-2004 : les Algériens face à leur guerre d’indépendance
Articles
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Moudjahid, un fonds de commerce
27 octobre 2004, par Hassiba -
Retour sur les premiers maquis du FLN
23 octobre 2004, par HassibaArris, Ichemoul, Ouled Moussa, Khengat Lahdada, T’kout, Tighanimine. Des lieux qui ponctuent l’histoire tumultueuse de la guerre de libération en terre chaouie. Dans les Aurès, le 1er Novembre n’est pas une date folklorique, c’est du quotidien.
Retour sur l’un des hauts lieux de la guerre d’Algérie, ces fières montagnes dont le relief est une topographie de la mémoire.... Dans cette maison du village de Ouled Moussa, Mostefa Ben Boulaïd a procédé à l’organisation des groupes du (...) -
Salima Ghezali : "Je suis née au beau milieu de la guerre"
26 octobre 2004, par HassibaSalima Ghezali, journaliste-écrivain, est née en 1958. Elle raconte comment elle a grandi, nourrie par le mythe de la révolution. Et la stupeur des Algériens quand la sale guerre des années 90 est venue anéantir « la promesse de novembre ». Témoignage.
Je suis née au beau milieu de la guerre. Quand elle éclata le 1er novembre 1954, ma mère se préparait à mettre au monde son premier garçon. Le deuxième naîtra en 1962 avec l’indépendance. Pour des gens comme mes parents, convaincus que (...) -
Benjamin Stora : “L’histoire a servi à légitimer le pouvoir”
1er novembre 2004, par HassibaHistorien, sociologue, Benjamin Stora est l’auteur d’une vingtaine d’ouvrages sur la guerre d’Algérie et le mouvement nationaliste algérien. Pour ce spécialiste de l’histoire des nationalismes maghrébins, l’écriture de l’histoire doit impérativement répondre aux questionnements du présent.
Liberté : Depuis quelques années, vous avez entamé un travail sur l’image et la production filmique sur la guerre d’Algérie. Qu’est-ce qui justifie cette nouvelle démarche ? Benjamin Stora : Dans mon (...) -
Commémoration du 1er novembre 1954 en Algérie
26 octobre 2004, par HassibaA la veille de la célébration du 50e anniversaire de la Guerre d’Algérie, le président de l’Association franco-algérienne pour la protection des droits acquis, Rabah Amroun, interpelle les autorités algériennes et françaises sur la nécessité de mettre en place une commission mixte indépendante en vue de prendre en charge les victimes civiles algériennes et françaises d’origine algérienne.
M. Amroun, qui ne ménage aucun effort pour déterrer à chaque occasion ce dossier tumultueux, (...) -
Aux bancs de l’histoire officielle
28 octobre 2004, par HassibaEn Algérie, les manuels scolaires d’hier et d’aujourd’hui témoignent de l’évolution de l’histoire officielle. A travers leur prisme, l’historien Benjamin Stora examine les mythes et les omissions qui jalonnent ces cinquante ans.
Longtemps, des personnalités emblématiques de la guerre d’Algérie, les collégiens et lycéens algériens n’ont connu qu’une dizaine de « martyrs », morts au combat. Depuis quelques années, des figures longtemps ignorées ont fait leur apparition au panthéon (...) -
Morne commémoration des « idéaux de novembre » à Alger
2 novembre 2004, par nassimLa date 1er novembre 1954 du déclenchement de l’insurrection algérienne est si mythique qu’elle en est devenue fête nationale.
Signe qui ne trompe pas : la référence aux « idéaux (de liberté, ndlr) de novembre » garde une résonance forte, y compris au sein des nouvelles générations nées bien après la libération et qui, souvent, ne veulent pourtant plus entendre parler des coups de force et des querelles de légitimité qui ont miné l’indépendance de 1962. A la lecture de la presse (...) -
Le mutisme des "Français musulmans d’Algérie"
29 octobre 2004, par HassibaEn France, tandis que la guerre ravage leur pays, les immigrés vivent entre misère et répression. Des années sombres qu’ils taisent encore aujourd’hui à leurs enfants.
Fathia Lounici, 31 ans, doctorante à l’université de Paris-XIII-Villetaneuse (Seine-Saint-Denis), a de longs cheveux ondulés et des yeux curieux de tout. Elle a grandi dans un pavillon d’Argenteuil (Val-d’Oise). Son père est arrivé d’Algérie en 1948, sa mère en 1957. Ni l’un ni l’autre n’a jamais raconté à ses enfants ce (...) -
Dans les Aurès, le spectre de l’autocar
25 octobre 2004, par Hassiba1er novembre 1954, l’attaque meurtrière du bus reliant Biskra à Arris marque le début de la guerre et fait des Aurès le « berceau de la révolution ». Aujourd’hui, le mythe de la Toussaint rouge reste vivace, même si l’Algérie indépendante n’a pas sorti cette région déshéritée de la misère.
Un gendarme, sa mitraillette en bandoulière, escalade les rochers. Un autre surveille le fond du ravin. Un troisième se poste au virage. A l’issue d’une décennie sanglante, les autorités algériennes (...) -
Mohamed Chérif Abbès : “Il y a plus de 10 000 faux moudjahids”
30 octobre 2004, par HassibaEn Algérie, selon le ministre des Moudjahidine, Mohamed Chérif Abbès, certains étaient des collaborateurs de la puissance coloniale et des harkis.
Si l’affaire des faux moudjahidine défraye plus la chronique depuis plusieurs années, les autorités, jusque-là, étaient beaucoup plus enclines à étouffer le scandale qu’à rétablir la vérité, en crevant définitivement cet abcès qui souille la mémoire et jette du discrédit sur la Révolution de Novembre 1954. à l’image de Benyoucef Mellouk, (...)