Si Mohand U M’hand ouvre le portail de la vie alors que faiblit le tumulte de la résistance de l’Emir Abdelkader.
Le vent, le givre et le froid ont soufflé sa flamme par une nuit de décembre, alors que les révoltés de Marguerite poussaient leur dernier cri de suppliciés.
Si sa date de naissance est fluctuante, celle de sa mort est certaine. Elle figure sur les tablettes de l’état civil tout nouvellement créé par les maîtres du pays. Selon Mouloud Mammeri, qui se réfère à Si Ammar Ben (...)
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Culture berbère
Toute l’actualité de la culture berbère et du combat pour la reconnaissance du Tamazight, langue officielle. Mais aussi, tout ce qui concerne le message porté par le printemps berbère.
Articles
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Si Mohand U M’hand, le résistant errant
6 janvier 2005, par Hassiba -
Poésie kabyle : Les poétesses de l’espoir
4 mai 2004, par nassimCes trois lyres amazighes s’appellent Mekioussa Akimine, dite Sonia, Lynda Khoudache et Mme Kamel. Nous les avons rencontrées toutes les trois au centre d’information et d’animation de la jeunesse, à l’occasion de la rencontre nationale du livre et du multimédia amazigh.
Deux d’entre elles ont déjà trouvé un éditeur, la 3e, en l’occurrence Mme Kamel est à la recherche de fonds pour éditer. Pour Sonia, l’écriture est un refuge contre la dureté de la vie et un moyen de lutte contre une (...) -
L’artiste Brahim Izri n’est plus
5 janvier 2005, par HassibaBrahim Izri n’est plus. Mort d’un cancer du colon, la cinquantaine à peine entamée. Né un 12 janvier 1954, jour de Yennayer à Ath Lahcène chez les Ath Yenni (Tizi Ouzou).
Au moment où Mohya, cet autre grand homme de culture kabyle, rendait l’âme, il était lui-même terrassé par la maladie qui l’avait cloué sur un lit d’hôpital depuis quelques mois déjà. Un autre nom disparaît à l’orée de cet an 2005. Il s’est éteint ce 3 janvier à l’hôpital Hôtel-Dieu à Paris, en début de soirée, vers (...) -
Ath Maâmar (Kabylie) : Le village martyr
21 septembre 2004, par nassimPour monter jusqu’au village Ath Maâmar, du aârch de Boumahni en Kabylie, il faut emprunter un chemin sinueux et défoncé.
Ath Maâmar se souvient de cette sinistre journée quand il avait été complètement rasé par les intenses bombardements du 12 avril 1955. Les premiers hommes, à leur tête le moudjahid Slimani Mohamed, décédé il y a quelques années, et Maâmar Belkacem en contact pour le premier avec Amar Ouamrane et Krim Belkacem, et pour le second avec Abderahmane Farès, ont vite (...) -
Yennayer dans les villages kabyles
10 janvier 2005, par HassibaLes familles de Kabylie s’apprêtent à fêter le nouvel an berbère. Loin de tout tapage officiel. Au menu, un bon couscous à déguster près de l’âtre et... quelques légendes.
Le ou les coqs choisis ou sur lesquels était toujours jeté le dévolu, c’étaient ces “abousliman” ou “ayazid unciw u negred”, ce type de coq bien en chair bariolé de couleurs, tout noir ou encore tout à fait blanc, doté d’un cou déplumé naturellement à l’éclosion. Aujourd’hui, ce type de gallinacés bien trapus ont (...)