Aucune société n’est en mesure de se passer de l’activité de son élite intellectuelle, que l’on appelle aussi intelligentsia, pour la guider dans son développement et lui tracer les voies de son devenir.
L’élite intellectuelle d’un pays est, rappelons-le, constituée par l’ensemble des hommes et des femmes, de savoir et de culture, pleinement convaincus de leur rôle et engagés dans la concrétisation des idées qu’ils prônent et défendent. L’intelligentsia, de par sa nature même, s’oppose (...)
Accueil > Mots-clés > (Mots sans groupe...) > Société algérienne
Société algérienne
Evolution de la société algérienne à travers les nouveaux modes de vie et la perception du monde, de la jeunesse algérienne qui représente à elle seule, plus de 75% de la population.
Articles
-
La trop longue absence de l’intelligentsia algérienne
16 janvier 2005, par Hassiba -
Une nouvelle religion pour l’Algérie
1er septembre 2004, par HassibaDepuis 1992, au moins 500 000 salariés algériens ont été compressés, et donc ont perdu leur travail. Nombreux sont pères de famille. Ainsi, plusieurs millions de personnes se sont retrouvées sans ressources.
Pour la première fois dans l’histoire lointaine de ce pays, le phénomène du suicide est devenu monnaie courante : chefs de famille ne pouvant nourrir leurs enfants, jeunes désespérés, malades, etc. La pauvreté a atteint des records jamais connus même pendant la guerre de libération (...) -
Le rapport du CNES sur le développement humain en Algérie
6 décembre 2004, par HassibaSelon le CNES, la déperdition scolaire en Algérie reste importante : 500 000 élèves ont quitté l’école l’année dernière.
La population, qui vit en deçà du niveau minimal d’apport calorique de 2 100 calories, qui correspond au seuil de pauvreté alimentaire, amorce une tendance à la baisse depuis 1995, passant de 5,7% à 3,1% pour atteindre 1,9% en 2003. C’est du moins, ce que constate le Conseil national économique et social (Cnes) dans son 5e rapport sur le développement humain. En (...) -
De la panique à la myopie politique
10 novembre 2004, par HassibaCe que le monde du travail en général et les syndicalistes en particulier redoutaient vient d’être annoncé par le gouvernement.
Les libertés individuelles et collectives que le pouvoir tente de rétrécir comme une peau de chagrin, afin d’asservir les travailleurs et par là même la société, seront mises à rude épreuve et à brève échéance. Les décideurs, qui jusque-là ont affiché timidement leur intention de museler le champ syndical, ont été contraints, sous la pression du monde du (...) -
Démesures d’accompagnement et scrupules de la compétence
16 février 2005, par HassibaA une question relative aux tractations et concertations menées pour la formation du gouvernement après sa première élection en 1999, Abdelaziz Bouteflika avait invoqué des difficultés d’embarras de choix liées au fait qu’il y avait quelque 15 millions d’Algériens se sentant légitimement ministrables.
On peut parier que ce nombre n’a pas beaucoup changé et que le nombre de candidats présidentiables n’est pas négligeable non plus. Il ne s’agit bien évidemment pas d’une ambition démesurée (...) -
La guerre secrète contre l’élite : La fin d’une époque ?
5 février 2005, par HassibaEn reconnaissant récemment que des milliers de cadres ont été marginalisés et souvent incriminés et poursuivis sur la foi d’un dossier fictif, confectionné par les Renseignements généraux et les services secrets, le directeur général de la Sûreté nationale, Ali Tounsi, n’a soulevé qu’une petite partie du couvercle qui a longtemps caché une pratique ayant débouché sur un désastre national.
La raison ? Depuis l’indépendance de l’Algérie, le travail du renseignement se confond avec la vie (...) -
Mineures en danger moral : Une majorité... relative
26 avril 2004, par HassibaEn effet, toutes les filles placées au CSR n’ont pas quitté le domicile parental « pour fuir les problèmes », certaines ont été carrément mises à la porte par leurs parents alors que d’autres sont retirées à leur famille sur décision de la justice quand celle-ci estime que la fille est en danger moral.
Le directeur du Centre spécialisé de rééducation pour mineures de Constantine nous a fait part à cet effet du cas d’une adolescente de 17 ans issue de Chelghoum Laïd « enlevée à sa mère (...) -
La fuite des cerveaux en Algérie
18 juillet 2004, par HassibaAutrefois anecdotique, l’exode des compétences constitue aujourd’hui un véritable fléau. En quatre ans, des dizaines de milliers diplômés auraient quitté l’Algérie pour des horizons plus prometteurs. Quelle stratégie l’Algérie compte-t-elle adopter pour attirer ses élites exilées ?
En l’absence de statistiques officielles, le Conseil national économique et social (Cnes) demeure l’une des rares sources d’informations fiables sur une question aussi sensible que celle de l’exode des (...) -
La révolution des Algériennes
31 octobre 2004, par HassibaDe l’administration à l’entreprise, les Algériennes sont de plus en plus présentes dans la vie sociale du pays, y compris à des postes de direction. Histoire d’une tranquille prise de pouvoir.
Il y a cinquante ans, le 1er novembre 1954, commençait la guerre d’Algérie. Les femmes allaient y prendre toute leur part. Mais, à l’heure de l’indépendance, les moudjahidat - combattantes - étaient priées de rentrer à la maison. Les Algériennes seraient-elles, aujourd’hui, en train de prendre (...) -
14 millions de pauvres en Algérie
9 novembre 2004, par HassibaCombien existe-t-il de pauvres en Algérie ? Djamel Ould Abbès relance la polémique autour des chiffres.
Il a remis en cause le standard établi par la Banque mondiale (BM) de un dollar par jour. « Cette mesure n’est pas valable », a-t-il estimé. Les personnes qui gagnent moins d’un dollar par jour sont, d’après la BM, considérées comme pauvres. Nous avons établi une cartographie des démunis dans le pays qui démontre que le nombre des pauvres est moins important », a-t-il annoncé. Selon (...)