En Algérie, la violence dans et autour des stades fait de nouveau la une de l’actualité. Pratiquement, il ne se passe plus une journée de championnat de football (toutes divisions confondues) sans que des incidents (sérieux) soient signalés.
Ces dernières semaines, « la poussée de fièvre » a atteint un degré de gravité qui interpelle tous les acteurs. En premier lieu, les instances du football, mais aussi les services de sécurité. Ce phénomène n’est pas nouveau. Il a été traité, à (...)
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Société algérienne
Evolution de la société algérienne à travers les nouveaux modes de vie et la perception du monde, de la jeunesse algérienne qui représente à elle seule, plus de 75% de la population.
Articles
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Matchs de football et violence des jeunes
12 décembre 2004, par Hassiba -
Démesures d’accompagnement et scrupules de la compétence
16 février 2005, par HassibaA une question relative aux tractations et concertations menées pour la formation du gouvernement après sa première élection en 1999, Abdelaziz Bouteflika avait invoqué des difficultés d’embarras de choix liées au fait qu’il y avait quelque 15 millions d’Algériens se sentant légitimement ministrables.
On peut parier que ce nombre n’a pas beaucoup changé et que le nombre de candidats présidentiables n’est pas négligeable non plus. Il ne s’agit bien évidemment pas d’une ambition démesurée (...) -
Le commerce du Kif : le cartel de Naâma
26 juin 2004, par HassibaD’énormes quantités de kif traité transitent par Naâma, notamment Mechria, pour être acheminées vers le marché européen, via le port d’Oran, passant par l’axe El Bayadh-Ouargla-El Oued, pour être convoyées vers la Tunisie et la Libye.
Le trafic de kif est très lucratif au point où une bonne partie des éleveurs de la région se sont convertis à cette activité en utilisant le cheptel comme moyen de paiement de la marchandise. Celle-ci est dissimulée dans une sorte de double fond des (...) -
« La hogra » en Algérie, Essai de lecture
6 mai 2004, par HassibaLa première observation porte sur le caractère récurrent de la notion de « hogra » dans les discours des acteurs sociaux et particulièrement des acteurs juvéniles qui le constituent en « marqueur » d’une séquence historique où le trouble de l’énoncé -c’est en fait une manière de générique appelant diverses acceptions- peut renvoyer aux difficultés de lire et de traduire les troubles -dans le sens de confusion des signes- de l’évolution de la société globale.
La polysémie de « hogra » se (...) -
L’Algérie n’est pas riche et sa population n’est pas pauvre
26 août 2004, par HassibaLes Algériens sont de plus en plus nombreux à consommer des produits et des services divers et variés. Les vacances se prennent de plus en plus au bord de mer dans le cadre de locations de bungalows, étages de villas, etc.
Ils sont aussi nombreux à acheter de nouveaux véhicules, beaucoup le font par le biais de crédits bancaires, d’autres sur une épargne qui n’a pas trouvé d’autres débouchés. Sur tous les chapitres des dépenses des ménages, en attendant les chiffres de l’ONS, il semble (...) -
Mineures en danger moral : Le drame des fugueuses
25 avril 2004, par HassibaOriginaires de l’est, du centre, et même de l’ouest du pays, elles sont âgées entre 14 et 21 ans et cultivent en secret, au plus profond de leur âme meurtrie, un rêve, hélas, souvent impossible : retrouver grâce aux yeux de leur famille et retourner auprès d’elle.
Un rêve presque insensé pour les jeunes fugueuses du Centre spécialisé de rééducation pour mineures (CSR) de Constantine, bannies par leurs parents et montrées du doigt par une société impitoyable. Battues, retirées de (...) -
Violences actées : de l’illusion à l’errance
22 décembre 2004, par HassibaDans la scène sociale algérienne, l’émergence de violences marque le dérèglement des matières de la vie. Davantage, les violences sont autocentrées, suicidaires et dissidentes.
L’existence opératoire, latente et/ou sublimée de formats et de pratiques de la violence, dans les contextes institutionnels, dans la famille et dans le champ scolaire, portés par les catégories les plus fragiles et les moins stables, celles de jeunesses disparates, indique la distorsion des capacités de (...) -
En Algérie, 60 % des drogués ont moins de 30 ans
27 juin 2004, par HassibaEn Algérie, plus de 60% des drogués sont âgés de moins de 30 ans. La drogue touche toutes les catégories : l’adolescent, l’adulte, le pauvre et le riche.
Elle est consommée généralement aux alentours des établissements scolaires, dans les lieux de travail et dans les quartiers populaires. Le Pr Laïdli du CHU de Bab El Oued considère les problèmes au sein du couple familial comme la première cause qui incite l’adolescent à se droguer. L’enfant a peur de la séparation des parents, alors (...)