Perdre un enfant ou savoir qu’il a subi d’atroces sévices est quelque chose d’insupportable. Insupportable, d’abord et avant tout, la douleur.
Avoir mal au point de friser la folie, au point d’oublier le reste, le conjoint, les autres enfants bien vivants. Insupportable l’injustice, l’anomalie de voir son enfant partir avant soi ou subir l’irréparable. Insupportable la culpabilité de n’avoir pas su protéger l’être le plus vulnérable à qui l’on a donné la vie.
Ils se prénomment Samra, (...)
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Société algérienne
Evolution de la société algérienne à travers les nouveaux modes de vie et la perception du monde, de la jeunesse algérienne qui représente à elle seule, plus de 75% de la population.
Articles
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Enlèvements, fugues, mauvais traitements et pédophilie en Algérie
26 mai 2004, par Hassiba -
Hassan Rémaoun : La société algérienne exige son droit à la dignité
4 décembre 2004, par HassibaEnseignant à l’université d’Oran et chercheur en anthropo-sociologie au CRASC, Hassan Rémaoun explique, à travers cet entretien, les changements fondamentaux de la société algérienne ainsi que ses nouvelles aspirations.
Liberté : Le pays semble frappé de léthargie et le champ d’expression a totalement rétréci. Pensez-vous que cela indique un retour en arrière au plan des libertés ? Hassan Rémaoun : Je ne pense pas qu’on puisse revenir en arrière. La société avance à grands pas. Et ce (...) -
Les algériens et les vacances
20 juillet 2004, par HassibaLe mercure ne cesse de grimper, rappelant aux plus réticents qu’il est temps de plier bagage pour un moment d’évasion. L’envie y est certainement, mais le citoyen algérien se retrouve, en définitive, confronté à un véritable dilemme : où aller et à quel prix ?
Se reposer convenablement en “saignant à blanc” sa bourse ou rester cloîtré chez soi avec pour seule consolation sauvegarder son budget familial ? La difficulté pour l’obtention du visa vient s’ajouter pour dissuader les plus (...) -
La trop longue absence de l’intelligentsia algérienne (2ème partie et fin)
17 janvier 2005, par HassibaOù se trouvent les membres de l’intelligentsia algérienne dans tout cela ? Nulle part. Ou plutôt bien au chaud chez eux, ou, pour un grand nombre d’entre eux, à l’étranger.
Dans tous les pays du monde, les élites intellectuels sont des phares ou des guides pour les citoyens. Rappelons que les intellectuels ne sont pas uniquement toutes ces personnes qui ont eu la chance de suivre un cursus universitaire qui les a menées à un niveau académique élevé ; ce sont aussi tous ceux, très (...) -
Quel avenir pour tamazight en Algérie ?
2 décembre 2004, par HassibaLe tort qu’a causé l’école algérienne à la langue amazighe est incalculable. La télévision et les organismes culturels de l’Etat algérien ont fait le reste.
C’est une situation incontestablement dramatique dans la mesure où le recul dans l’usage de tamazight, dans les 40 ans d’indépendance, dépasse de loin la cadence d’arabisation enclenchée durant les 4 derniers siècles. En 1844, les Algériens parlaient leur langue maternelle dans une proportion de 65 à 70 %. En 2003, l’utilisation de (...) -
La face cachée de la crise du logement en Algérie
15 février 2005, par HassibaLes petites annonces dans les journaux fournissent un aperçu sur la moyenne des tarifs de location pratiqués actuellement. Des exemples pris au hasard, en ce qui concerne Alger, indiquent comme suit : un F4 à Hydra pour 35 000 DA, un F3 à Baba Hassen pour 18 000 DA, un F2 à Belcourt pour 25 000 DA et un F1 à Télemly pour 20 000 DA.
Des tarifs qui ne rendent pas compte de la réalité des pratiques admises dans ce domaine. Car, pour le même type de logement, les prix peuvent être majorés (...) -
Suicides à Constantine
26 janvier 2005, par HassibaLe suicide prend de plus en plus d’ampleur dans la ville de Constantine, devenue malheureusement plus connue, non pas pour la singularité de ses ponts, mais plutôt pour leur attraction de personnes dépressives qui y voient le moyen le plus « efficace » d’en finir une fois pour toutes avec la vie, des personnes qui parfois viennent des wilayas avoisinantes.
Chômage, malvie, pressions familiales, parfois consommation de drogues et autres contraintes de l’existence sont devenus autant de (...) -
La trop longue absence de l’intelligentsia algérienne
16 janvier 2005, par HassibaAucune société n’est en mesure de se passer de l’activité de son élite intellectuelle, que l’on appelle aussi intelligentsia, pour la guider dans son développement et lui tracer les voies de son devenir.
L’élite intellectuelle d’un pays est, rappelons-le, constituée par l’ensemble des hommes et des femmes, de savoir et de culture, pleinement convaincus de leur rôle et engagés dans la concrétisation des idées qu’ils prônent et défendent. L’intelligentsia, de par sa nature même, s’oppose (...) -
Le rapport du CNES sur le développement humain en Algérie
6 décembre 2004, par HassibaSelon le CNES, la déperdition scolaire en Algérie reste importante : 500 000 élèves ont quitté l’école l’année dernière.
La population, qui vit en deçà du niveau minimal d’apport calorique de 2 100 calories, qui correspond au seuil de pauvreté alimentaire, amorce une tendance à la baisse depuis 1995, passant de 5,7% à 3,1% pour atteindre 1,9% en 2003. C’est du moins, ce que constate le Conseil national économique et social (Cnes) dans son 5e rapport sur le développement humain. En (...) -
Visez le bas, messieurs les maris !
20 avril 2004, par HassibaGrâce à Dieu, la France a enfin trouvé un moyen efficace pour lutter contre l’intégrisme dans ses banlieues. Désormais, tout auteur de prêches incendiaires est automatiquement renvoyé dans son pays d’origine.
Ainsi donc, non contents d’avoir à compter avec l’imam de Bordj El Kiffan, nous devrons nous résigner à côtoyer celui de Vénissieux. Depuis quelques années, Abd El Kader Bouziane, c’est de lui qu’il s’agit, prêchait le « djihad » contre l’Occident dans la banlieue lyonnaise. Il (...)