Où se trouvent les membres de l’intelligentsia algérienne dans tout cela ? Nulle part. Ou plutôt bien au chaud chez eux, ou, pour un grand nombre d’entre eux, à l’étranger.
Dans tous les pays du monde, les élites intellectuels sont des phares ou des guides pour les citoyens. Rappelons que les intellectuels ne sont pas uniquement toutes ces personnes qui ont eu la chance de suivre un cursus universitaire qui les a menées à un niveau académique élevé ; ce sont aussi tous ceux, très (...)
Accueil > Mots-clés > (Mots sans groupe...) > Société algérienne
Société algérienne
Evolution de la société algérienne à travers les nouveaux modes de vie et la perception du monde, de la jeunesse algérienne qui représente à elle seule, plus de 75% de la population.
Articles
-
La trop longue absence de l’intelligentsia algérienne (2ème partie et fin)
17 janvier 2005, par Hassiba -
La pauvreté en Algérie prend sa source dans le monde rural
4 juillet 2004, par HassibaLe célèbre écrivain et journaliste franco-algérien Maurice Tarik Maschino, qui a revisité l’Algérie après plus de vingt années d’absence, remarquait avec force détails dans son dernier livre L’Algérie retrouvée à quel point les villes algériennes s’étaient ruralisées avec tout le lot de détresse et de désespoir que génère cette déferlante pauvreté essentiellement d’origine rurale.
Il suffit en effet d’aborder quelques personnes parmi les mendiants, SDF et exclus de tous bords, de plus (...) -
Matchs de football et violence des jeunes
12 décembre 2004, par HassibaEn Algérie, la violence dans et autour des stades fait de nouveau la une de l’actualité. Pratiquement, il ne se passe plus une journée de championnat de football (toutes divisions confondues) sans que des incidents (sérieux) soient signalés.
Ces dernières semaines, « la poussée de fièvre » a atteint un degré de gravité qui interpelle tous les acteurs. En premier lieu, les instances du football, mais aussi les services de sécurité. Ce phénomène n’est pas nouveau. Il a été traité, à (...) -
Hassan Rémaoun : La société algérienne exige son droit à la dignité
4 décembre 2004, par HassibaEnseignant à l’université d’Oran et chercheur en anthropo-sociologie au CRASC, Hassan Rémaoun explique, à travers cet entretien, les changements fondamentaux de la société algérienne ainsi que ses nouvelles aspirations.
Liberté : Le pays semble frappé de léthargie et le champ d’expression a totalement rétréci. Pensez-vous que cela indique un retour en arrière au plan des libertés ? Hassan Rémaoun : Je ne pense pas qu’on puisse revenir en arrière. La société avance à grands pas. Et ce (...) -
Explosion du suicide en Kabylie
16 septembre 2004, par nassimLa terre continue de tourner, mais la Kabylie fait face à un nouveau phénomène qui est venu se greffer sur la liste déjà longue des maux qu’elle endure : le suicide.
On peut, en effet, sans risque de se tromper parler de phénomène tant les chiffres sont éloquents. Tizi Ouzou et Béjaïa occupent respectivement la première et la deuxième places au peloton des wilayas où l’on se suicide le plus. Avec une très bonne longueur d’avance, si on ose dire. Il y a quelques jours, le colonel (...) -
Quel avenir pour tamazight en Algérie ?
2 décembre 2004, par HassibaLe tort qu’a causé l’école algérienne à la langue amazighe est incalculable. La télévision et les organismes culturels de l’Etat algérien ont fait le reste.
C’est une situation incontestablement dramatique dans la mesure où le recul dans l’usage de tamazight, dans les 40 ans d’indépendance, dépasse de loin la cadence d’arabisation enclenchée durant les 4 derniers siècles. En 1844, les Algériens parlaient leur langue maternelle dans une proportion de 65 à 70 %. En 2003, l’utilisation de (...) -
Démesures d’accompagnement et scrupules de la compétence
16 février 2005, par HassibaA une question relative aux tractations et concertations menées pour la formation du gouvernement après sa première élection en 1999, Abdelaziz Bouteflika avait invoqué des difficultés d’embarras de choix liées au fait qu’il y avait quelque 15 millions d’Algériens se sentant légitimement ministrables.
On peut parier que ce nombre n’a pas beaucoup changé et que le nombre de candidats présidentiables n’est pas négligeable non plus. Il ne s’agit bien évidemment pas d’une ambition démesurée (...) -
Pr Kacha : « La baisse du pouvoir d’achat en Algérie est un facteur aggravant »
2 juin 2004, par HassibaLe Dr Farid Kacha est professeur de psychiatrie à l’université d’Alger, chef de service à l’EHS universitaire de Chéraga, président du Comité pédagogique national de psychiatrie et président de la Société algérienne de psychiatrie.
Ayant enseigné à Genève, en Suisse, il a été membre du comité exécutif du Congrès mondial de psychiatrie sociale, membre fondateur de l’Association franco-maghrébine de psychiatrie et expert de l’OMS. Auteur de plusieurs publications, le Pr Kacha est (...) -
14 millions de pauvres en Algérie
9 novembre 2004, par HassibaCombien existe-t-il de pauvres en Algérie ? Djamel Ould Abbès relance la polémique autour des chiffres.
Il a remis en cause le standard établi par la Banque mondiale (BM) de un dollar par jour. « Cette mesure n’est pas valable », a-t-il estimé. Les personnes qui gagnent moins d’un dollar par jour sont, d’après la BM, considérées comme pauvres. Nous avons établi une cartographie des démunis dans le pays qui démontre que le nombre des pauvres est moins important », a-t-il annoncé. Selon (...) -
Les Algériens préfèrent les cigarettes "Fumer tue"
23 avril 2004, par nassimLa vie nocturne a repris un cours normal à Alger et dans les grandes villes algériennes après 10 ans de terrorisme. Les fumeurs algériens peuvent ainsi s’adonner à leur tabagie sans aucune restriction dans les lieux publics et préfèrent souvent les cigarettes importées en contrebande de France.
Reconnaissables à leurs larges bandeau de mise en garde sanitaire rédigés en français ("Fumer tue", "Les fumeurs meurent prématurément", "Fumer nuit à votre entourage", "Fumer nuit à la mobilité (...)